On m’a souvent demandé : « Est-ce que tu peux m’en faire une ? » ou « Où est-ce qu’on peut voir tes œuvres ? ».

Au fil du temps, ces questions sont revenues, avec curiosité, bienveillance, parfois avec insistance. Alors j’ai décidé de tout rassembler ici, au même endroit.

Ce site, je l’ai imaginé comme une galerie personnelle, simple et vivante, que je peux faire évoluer à mon rythme.

Je l’ai surtout créé pour mon entourage, ma famille, mes amis : pour que vous puissiez suivre l’évolution de mon travail, découvrir les toiles terminées, les recherches en cours, les surprises qui naissent d’un geste ou d’un hasard.

Il n’y a pas forcément de plan, ni de destination définie — juste l’envie de partager ce que je fais, de laisser une trace visible de ce cheminement créatif.

Et si, au passage, cela peut toucher les amis des amis, faire naître une émotion, une envie, une conversation… alors j’en serai vraiment heureux.

Merci d’être là.

Bienvenue.

Chaque peinture commence par une idée simple : laisser une belle trace de noir, marquée par chaque poil du pinceau ou du spalter que j’ai choisi.

Ce que je cherche, c’est l’empreinte, le mouvement figé, presque brut, qui dialogue avec le papier blanc. C’est dans ce contraste que tout commence.

Ensuite, j’apporte de la chaleur, avec de la couleur : des formes géométriques parfois — des ronds, des triangles —, ou des formes plus organiques, comme des fleurs, des soleils, ou d’autres figures que mon imagination laisse émerger.

Je me laisse guider par les vides, les espaces laissés entre les traces noires. Ils m’invitent à inventer, à compléter, à rêver.

Chaque œuvre devient un équilibre entre le geste instinctif, la matière, et la spontanéité de ce qui vient.

Je travaille principalement à la peinture acrylique mate, pour sa texture dense, ses temps de séchage rapides et sa capacité à révéler les contrastes.

Le noir occupe une place centrale dans mon processus : il structure, trace, sculpte la lumière. Autour de lui, les couleurs s’invitent par touches, vibrantes ou discrètes, pour créer la profondeur et les tensions visuelles.

J’utilise des pinceaux fins pour les détails, les lignes précises, les gestes contrôlés, des pinceaux larges et spalters me permettent d’aborder les masses, les aplats, les mouvements plus amples, et des marqueurs de peinture, qui me permettent d’ajouter des tracés nets, des contours francs ou des zones de précision là où le pinceau ne suffit plus.

Je peins aussi bien sur du papier épais 400 g/m², que sur des toiles montées sur châssis en bois, selon l’énergie et la matière que je cherche à explorer.